A l’approche de l’Avent et des fêtes de fin d’année, de délicieuses odeurs émanent des cuisines alsaciennes… Les familles s’activent aux fourneaux pour la préparation des petits gâteaux de Noël appelés bredele. Mais d’où vient cette tradition séculaire? Retour sur l’histoire d’une recette qui alimente bien des légendes…

Pour les Alsaciens, les bredele existent depuis toujours ! Ils ont différentes formes, saveurs, couleurs et réjouissent petits & grands à l’approche des fêtes.

Quelles sont leurs origines? Certains indices laissent à penser que leur confection viendrait des traditions des peuples païens qui vivaient en Alsace. Les Celtes et les Romains avaient en effet pour coutume d’offrir aux dieux des petits gâteaux à base de farine et de miel.

Des moules retrouvés sur les rives du Rhin et datant du 14ème siècle montrent également que la tradition de ces petits gâteaux était déjà d’usage au moyen âge. La première recette de Bredele écrite date, quant à elle, du 16e siècle : il s’agit de la recette de l’Anisbrod, littéralement « pain à l’anis », l’ancêtre des actuels Springerle et Anisbredele. A cette époque, les moules à Bredele étaient fabriqués en terre cuite, un matériau qui permettait d’avoir des décors fantaisie et résistant à la cuisson.

Aujourd’hui, la tradition des bredele perdure dans toute l’Alsace et en France, dans les foyers comme dans les marchés de Noël. Les bredele les plus connus sont les butterbredele, petits gâteaux au beurre, parfois glacés au citron, les anisbredele, petits gâteaux ronds et soufflés à l’anis, les schwowebredele ou petits gâteaux souabes aux amandes et dorés aux jaunes d’œuf, les spritzbredele, petits sablés formés grâce à une poche à douille…

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